Phnom Penh, 25 novembre 2021
PENSÉES dubitatives de mon hamac quand la nouvelle est tombée sans prévenir, ouvrant les portes aux voyageurs. Zéro pointé de revenus avec un plan social totalement improvisé et improbable sur 2 ans, l’agence a subit quelques revers financiers mémorables , et ne peut donc aujourd’hui que se réjouir de retravailler.
En même temps, cette période covidienne dure et riche humainement me fait aussi penser que ces voyages en terres khmères organisés pour les voyageurs, sont possibles grâce à notre communauté locale Terre Cambodge qui se côtoie depuis plus de 20 ans déjà.
Et c’est donc notre histoire, celle de Phoun et Phirom du bureau, Sokha notre guide francophone, guides de toutes regions, chauffeurs, le Capitainecapitaine, laveuses, mécano, guide local, chauffeur de Kuyon, rangers en uniforme et tongues, vieilles betel sans dents au marché ou de Om Po mon premier homestay en campagne, qui donnent aujourd’hui le ton et la philosophe de nos séjours.
DEVELOPPEMENT DURABLE:
Il y a 15 ans, par mes voyages lents (slow travel) et rencontres, loin des masses de touristes Instagrammés, et autour de mes premières nuits chez l’habitant au grand lac Tonle Sap ou au Phnom Kulen, se sont créés des liens d’amitiés et de travail avec ADFKULEN, notre partenaire ONG de longues dates.
Nous montrons qu’il est possible de développer des liens positifs entre le tourisme à connotation souvent négative et le développement local dans des régions oubliées. Par des séjours responsables, solidaires, et durables (tourisme locale), nous avons monté des séjours sur-mesure impliquant une communauté locale.
VOYAGE DE DEMAIN…
Un module “obligatoire”, signature responsable de Terre Cambodge, comme des nuits chez l’habitant aliéné à nos projets de développement sera à chaque fois intégré dans chaque séjour au Cambodge. Notre facon a nous de promouvoir un bénéfice économique, environnementale et socio-culturelles.
Disperser les ressources et donc les voyageurs sur les 95% du territoire restant non visités, telle devrait être notre quête a chacun, professionnel du voyage: “bouder” les villes et favoriser les autres regions.
Sur ce, qu’on se le dise, le pays est ouvert…
Laurent Holdener